Indications : La peau de l’intérieur des cuisses est fine et ses fibres élastiques sont fragiles. Il arrive donc qu’elle se relâche trop à cause du vieillissement naturel ou des variations pondérales. Dans ce cas, une lipoaspiration isolée ne suffira à régler le souci et une remise en tension de cette peau de manière chirurgicale sera la seule solution pour obtenir le résultat souhaité. L’intervention, appelée lifting crural ou cruroplastie, aura alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse (via liposuccion) mais également de supprimer l’excédent cutané et de suspendre solidement la peau restante afin de la retendre efficacement.
Hospitalisation/Post-op : L’intervention se déroulera habituellement sous anesthésie générale et nécessitera entre un et deux jours d’hospitalisation. Des ecchymoses et un œdème peuvent apparaître dans les jours qui suivent l’opération. Ils régressent en règle générale dans les 10 à 20 jours suivant.
Les douleurs, qui ressemblent à des courbatures et tiraillements sont généralement supportables avec un traitement antalgique adapté. Cependant, il s’agit d’une chirurgie un peu invalidante car la marche sera gênée par la localisation des zones opérées.
La cicatrice, qui sera située au fond d’un profond sillon relativement humide, sera plus longue que dans une zone sèche. Durant cette période, il conviendra d’être prudent et d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
En fonction de l’activité professionnelle, il faudra prévoir un arrêt de travail allant de 1 à 3 semaines.
Résultat : Grâce à une maélioration des technique et à l’expérience acquise, les résultats de cette intervention qui a longtemps eu mauvaise réputation, se sont aujourd’hui nettement améliorés. Le plus souvent, on observe une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau. Il faudra toutefois attendre 6 à 12 mois et l’atténuation des cicatrices pour juger du résultat final.
Complications possibles : Les complications envisageables après ce type d’opérations sont les suivantes : Accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), hématome, infection, épanchement lymphatique, retard de cicatrisation, nécrose cutanée, altération de la sensibilité.